[Copie de lettre de l'Académie de peinture de Marseille à Dandré-Bardon, Marseille, 7 septembre 1772]
Dublin Core
Titre
[Copie de lettre de l'Académie de peinture de Marseille à Dandré-Bardon, Marseille, 7 septembre 1772]
Date
7 septembre 1772
Format
1 feuillet
Résumé
L'Académie présente le compte-rendu de son assemblée publique. Des prix ont été distribués : 1er à Duvaudet sculpteur, le 2ème à Louche sculpteur, le 3e à Antoine Constantin peintre.
Le discours de Kapeller a porté sur la manière de poser le modèle. Celui de Mounlinneuf s'intitulait "la physionomie relative à la peinture".
L'Académie a noté que l'assemblée n'a pas applaudi avec le même entrain que les années précédentes. Les magistrats ont juste été polis. Il n'y avait ni le Maire ni les échevins présents, certainement à cause de l'affaire des lettres patentes.
Pour tacher de remédier à ce conflit d'autorité entre le marquis de Marigny et les fondateurs, il faut reporter les lettres patentes. Mais les fondateurs semblent si jaloux d'avoir la préséance à l'Académie. Ils ne cessent de répéter : « Nommez nous une académie qui ait comme protecteur le marquis de Marigny et nous souscrirons à tout... ». Cela ne vient pas d'eux mais certainement de l'intendant Montyon.
On a fourni tout ce que les échevins demandaient et ils ont promis leur soutien. Tout a changé avec l'arrivée du nouvel intendant Montyon. D'ailleurs l'Académie envoie chaque année la liste de ses membres à présenter dans l'almanach. On envisage la prochaine dissolution de l’Académie s'il n'y a plus de soutien et si les échevins ne sont pas satisfaits de l'Académie. Cela ne serait pas arrivé si de suite après la mort du duc de Villars, l'Académie aurait eu ses lettres patentes.
Le discours de Kapeller a porté sur la manière de poser le modèle. Celui de Mounlinneuf s'intitulait "la physionomie relative à la peinture".
L'Académie a noté que l'assemblée n'a pas applaudi avec le même entrain que les années précédentes. Les magistrats ont juste été polis. Il n'y avait ni le Maire ni les échevins présents, certainement à cause de l'affaire des lettres patentes.
Pour tacher de remédier à ce conflit d'autorité entre le marquis de Marigny et les fondateurs, il faut reporter les lettres patentes. Mais les fondateurs semblent si jaloux d'avoir la préséance à l'Académie. Ils ne cessent de répéter : « Nommez nous une académie qui ait comme protecteur le marquis de Marigny et nous souscrirons à tout... ». Cela ne vient pas d'eux mais certainement de l'intendant Montyon.
On a fourni tout ce que les échevins demandaient et ils ont promis leur soutien. Tout a changé avec l'arrivée du nouvel intendant Montyon. D'ailleurs l'Académie envoie chaque année la liste de ses membres à présenter dans l'almanach. On envisage la prochaine dissolution de l’Académie s'il n'y a plus de soutien et si les échevins ne sont pas satisfaits de l'Académie. Cela ne serait pas arrivé si de suite après la mort du duc de Villars, l'Académie aurait eu ses lettres patentes.
Référence
Ms 988, to. 15, f° 21
Créateur
Marseille, BMVR, Archives de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille, Ms 988, to. 15, f° 21
Fichiers
Citer ce document
Marseille, BMVR, Archives de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille, Ms 988, to. 15, f° 21, “[Copie de lettre de l'Académie de peinture de Marseille à Dandré-Bardon, Marseille, 7 septembre 1772],” collationné et mis en ligne dans Les ressources d'ACA-RES, fonds d'archives, consulté le 24 avril 2024, https://acares-archives.nakalona.fr/items/show/1797.